En 1995, il est admis que le plus important, c’est un refrain catchy, le reste c’est du remplissage. Drink The Elixir, mais aussi Granite Statue, Machine Menace et à peu près tout l’album Drink Me régale avec cette formule. Une guitare nerveuse et impatiente d’appuyer sur la pédale de distorsion, une voix qui se libère, c’est carré, attendu mais plaisant. 25 ans plus tard on s’interroge sur la pertinence de quelques samples un peu hors de propos qui trainent sur l’album, mais manifestement, quand on avait ce genre de matos à l’époque, on ne se privait pas de l’utiliser.
Avant Drink the Elixir
Marijne van der Vlugt ne va pas nous raconter l’histoire du petit groupe qui répète dans son garage et distribue des flyers dans le quartier pour faire un concert un mardi soir dans une MJC : avec un papa star des écrans néerlandais, une carrière dans le mannequinat et un job à MTV Europe, la chanteuse de Salad était sur les bons rails pour trouver un petit écho médiatique. Le conte de fée s’est déroulé comme prévu : deux petits EPs sur leur propre label, quelques premières parties pour Blur en 1993 et c’est la signature chez Island. Bien joué.
Après Drink the Elixir
Salad décide de rester dans l’alimentaire avec son second album Ice Cream en 1997, mais ne trouve pas véritablement son public. C’est la fin de l’aventure avec Island et la fin du groupe tout court. Marijne rebondit avec une autre formation, Cowboy Racer dont le principal fait d’armes est d’avoir placé un titre, Yellow Horse, dans la bande-son de Grey’s Anatomy. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, Salad se reforme en 2017, sort un 3ème opus, The Salad Way, en 2019. Aux dernières nouvelles, Salad vend des Flac et des T-shirts sur son Bandcamp, donc apparemment tout va bien.
Dans la même lignée, d’après Spotify
- Echobelly
- My Life Story
- Sleeper
- Cud
- theaudience