L’Ecosse regorge de groupes et artistes talentueux, mais tous n’ont pas connu le même succès. Si Texas, Simple Minds, ou Teenage Fanclub ont multiplié les ventes de disques, il faut croire que les Britanniques n’étaient pas prêts pour entendre les riffs acérés de Baby Chaos, bien que le groupe ait enregistré quelques morceaux taillés pour les radios. Et c’est bien dommage tant ce groupe méritait une reconnaissance bien plus importante.
Avant Hello
Dès 1994, soit un an après lors formation officielle, Baby Chaos sort son premier album. Les gars n’ont pas fait les choses à moitié. Un nom qui claque : Safe Sex Designer Drugs & the Death of Rock ‘N’ Roll, Une pochette signée J. B. Mondino, et 11 titres accrocheurs qui confirme les promesses entrevues à l’écoute des singles Buzz, Sperm ou Hello Victim. Cette première production permettra au groupe de tourner aux cotés de Terrorvision, puis d’Elastica.
Après Hello
Assez vite, les Ecossais retournent en studio et enregistre un second album. Une fois de plus, la critique est unanimement plutôt positive. Mais le public n’est pas au rendez-vous. Les morceaux sont plus directs et agressifs, et lorgnent même par moment du coté du métal (She’s in Pain, Try Hard to Be Psychic, Rearrange You). Après un changement de label, ils se retrouvent sans contrat, et mettent leur aventure en stand-by. Le groupe, remanié, recommence de zéro, et enregistre 2 nouveaux albums sous le nom de Deckard. Gordon formera ensuite Union of Knives, avant de retrouver le Baby Chaos en 2015, après un break de 17 ans. Malgré les années, et un style légèrement différent, le talent est toujours là. Le quintette (après l’arrivée d’Alan Easton) nous gratifie d’un Skulls, Skulls, Skulls Show Me The Glory des plus convenables, avant de récidiver 5 ans plus tard avec Ape Confronts Cosmos.
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