Quasi – I never Want to See You Again (1998)
Ne vous laissez pas abuser par l’élégance toute britannique de ce clavier qui pourrait avoir été chouré à Supergrass, ou à ce final presque « beatlesien » (presque), Quasi est bien un groupe indé américain adepte des pochettes dégueulasses et capable à tout moment de basculer du côté obscur du lo-fi. Ce Featuring Birds est un album débordant de bonnes chansons (16 titres, on ne se moque pas de nous) tantôt surchargées d’arrangements et parfois livrées à elles-mêmes. On peut lui reprocher de partir un peu dans tous les sens, mais on ne peut pas enlever à Sam Coomes son brillant songwriting.
Avant I never Want to See You Again
Oui, car c’est bien à Sam Cookes que l’on doit ces chansons bien fichues et à son épouse (ou « ex-épouse » pour ceux qui tiennent à être précis sur ces questions) le fait de remuer la tête car Janet Weiss tient la batterie avec talent. Issu d’un trio au début des années 1990, le couple décide depuis Portland, Oregon, de se lancer seul sous le nom de Quasi. Un premier véritable album, R&B Transmogrification, permettra au groupe de tourner avec Elliott Smith, que Sam avait fréquenté dans le groupe Heatmiser. Celui-ci sera associé (en qualité de « Producteur Exécutif », comme dans les séries télé) à Featuring Birds. Et quand on réécoute l’intro de I never want to see you again, on se dit « ah ouais, effectivement, il y a quelque chose.
Après I never Want to See You Again
Les deux membres de Quasi vont aller papillonner au gré des opportunités sans renoncer au groupe qui livre tous les deux ou 3 ans son album, jusqu’en 2013. Cookes sera aperçu avec Built to Spill, Weiss tiendra les baguettes chez Stephen Malkmus and the Jicks, puis le groupe reprendra une activité, des concerts et même un Bandcamp.
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