Lose Yr Frown – THE ELECTRIC SOFT PARADE

Ce 21ème siècle commençait décidément de la meilleure des manières. Après une année 2001 portée par le Is This It? des Strokes, ou l’album vert de Weezer, The Electric Soft Parade rentre dans l’arène l’année suivante. Et ils ont des arguments à revendre. Leur Holes in the Wall est truffé de pépites, alternant les sons clairs et saturés pour mieux nous donner envie de bouger la tête. La critique ne s’y trompe pas, et chaque magazine y va de son compliment élogieux. Reste que pour tout groupe, la confirmation d’un premier album est une chose difficile. Si les Anglais (ils viennent de Brighton) ne déméritent pas, avec notamment quelques tubes (Things I’ve Done Before, Bruxellisation, ou Lose Yr Frown), leur second album ne rencontre pas le même succès que son prédécesseur.

Avant Lose Yr Frown

Un excellent premier album donc, composé par deux frangins (Alex et Thomas White), dans lequel se succèdent quelques chefs d’oeuvres. Un disque aux accents « Blurien » (Empty at the End, There’s a Silence). A bien y réfléchir, on se dit même que Supergrass n’aurait pas renié le Something’s got to Give présent sur cet album. La recette restera la même pour le second LP (The American Adventure), le succès en moins. La faute à un album plus inégal, moins immédiat…

Après Lose Yr Frown

La suite, ce sera le retour à un relatif anonymat; les ventes du 3ème album, No Need to be Downhearted, reposant grandement sur la base de fans existante. Il faudra ensuite 6 ans aux deux frères pour sortir une nouvelle production. Et malgré de bonnes intentions, c’est dans une indifférence quasi générale que sortira ce IDIOTS. Entre ces deux albums, Thomas White a tourné avec d’autres formations (Brakes). En 2020, The Electric Soft Parade nous est revenu avec un Stages plus intimiste (ils y évoquent le décès de leur mère), dans un style plus calme et mélancolique.

Dans le même genre (si on en croit Spotify)

• JJ72
• Delays
• Doves
• Mansun
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