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Ce Dusk est, au moment où il sort, en 1993, un vestige du vieux monde. Grant Lee Buffalo, Suede ou Radiohead sortent leur premiers albums, mais The The ne jettent pas tout ce qui a permis au rock de traverser les années 1980 : un harmonica par-ci, un clavier par là, un guitariste qui tourne depuis une décennie et un chanteur qui mise sur une puissance et une technique vocale digne d’un Chris Isaak ou Michael Hutchence d’INXS. Et puisque cette chanson rend hommage au frère de Matt Johnson, Eugene, décédé en 1989, on dira que cette patine 80s sur Love is Stronger than Death était tout à fait indiquée.
Avant Love is Stronger than Death
Le groupe (enfin… le « projet » puisque seul Matt Johnson semble être un membre installé dans cette formation) nait à Londres à la fin des années 1970, sur les cendres encore fumantes du punk. Un premier single en 1980 sur le tout jeune label 4AD, et un premier véritable album en 1983. Il faut attendre 1988 pour que le formation s’épaississe avec notamment l’arrivée de Johnny Marr. L’année suivante, Mind Bomb permet au groupe de faire son plus gros carton avec le single The Beat(en) Generation.
Après Love is Stronger than Death
Ce n’est pas parce qu’on appartient au passé en 1993 qu’on ne peut pas continuer. Johnny Marr parti, Matt Johnson fait appel à plein de CDD pour faire vivoter le groupe avec un album de reprises en 1995, un 6ème album en 2000 et la publication, 40 ans après, du premier enregistrement du chanteur. Une tournée « comeback » en 2018, une autre prévue en 2024 et un titre qui profite de la hype 80s d’Hollywood pour se glisser dans la BO des Gardiens de la Galaxie 3, tout baigne pour The The, ça peut durer encore 20 ans comme ça.
Dans le même genre (à la louche)
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