Compliqué de sortir un morceau de ce chapelet de classiques qui comptera pas moins de 5 singles très respectables. She Said a la particularité d’avoir été le premier à tenter sa chance dans les bacs, puis de ressortir quelques mois plus tard, pour profiter de l’élan donné par On and On notamment. La force des Longpigs sur cet l’album The Sun is Often Out, et particulièrement sur She Said, c’est de systématiquement surprendre, par une pause, un changement brutal de rythme ou une modulation qui cueille l’auditeur à froid. Et mine de rien, dans le rock plus qu’ailleurs, on aime les surprises.
Avant She Said
Pour signer un premier album pareil, il n’y a pas de secret, il faut un peu de bouteille, et Richard Hawley en avait un peu avant de tenir la guitare des Longpigs. On peut trouver quelques traces de Treebound Story, un groupe monté alors qu’il était étudiant qui lui permettra de faire une Peel Session à l’âge de 19 ans.
Après She Said
Il faudra 3 années pour sortir Mobile Home, arrivé un peu après la bataille sur une scène britannique qui cherche à se renouveler. Richar Hawley saura rebondir : des piges pour Pulp, puis des productions saluées par la profession et surtout le public dans les années 2000, prenez 5min36 pour savourer The Ocean sur Coles Corner pour mesurer le travail d’orfèvre dont est capable le bonhomme.
Mais les Longpigs, c’était aussi et surtout un chanteur, songwriter de génie, Crispin Hunt, qui se signalera en 2004 notamment par une collaboration avec Howie B. baptisée Mayonnaise puis un retour au rock après ce pas de côté dans l’électro avec Gramercy qui n’ira pas au delà d’un EP (néanmoins très sympa).
Les amateurs apprécieront aussi (d’après l’algo de Spotify)
- Sleeper
- The Bluetones
- Shed Seven
- Mansun
- The Seahorses
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