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C’est en 2004, sur MTV 2, qu’on a découvert ce titre. A l’époque, les clips rock tournaient en boucle, et celui de The Red the White the Black the Blue se trouvait régulièrement programmé entre le Orpheus de Ash, et le Take Me Out de Franz Ferdinand. Une époque bénie, ou les amoureux des guitares profitaient encore d’une programmation qui faisait la part belle aux dernières nouveautés de la planète Rock. Bref, avec ce mélange d’images en noir et blanc, et en couleurs, le clip attire l’oeil. L’oreille aussi… Avec cette voix criarde, et ces montées de guitare, ce titre remplissait toutes les cases pour nous convaincre. Très vite, on s’est dit que le groupe trouverait sa place dans notre discographie.
Avant The Red The White The Black The Blue
Avant The Lost Riot, leur première galette, Hope of The States a connu une histoire quelque peu mouvementée. En effet, leur premier single sorti (le classieux Black Dollar Bills), le groupe a dû faire face au suicide de son guitariste ; une bien triste nouvelle qui n’a, heureusement, pas sonné la fin des séances d’enregistrement. Mené par Sam Herlihy, leader torturé, mais musicien brillant, la formation aligne 12 titres plutôt réussis. The Black Amnesias, superbe intro musicale, nous donne de suite une idée du potentiel du groupe. Le second single du groupe, Enemies/Friends ou George Washington font également partie des morceaux qui comptent.
Après The Red The White The Black The Blue
Forts d’une réputation de groupe à suivre, Hope of the States aura réussi à séduire la presse spécialisée. C’est donc dans la précipitation, et probablement un peu sous la pression de leur label qu’ils retournent en studio pour enregistrer un second disque. Dès 2006, Left paraît dans les bacs. Le premier titre à en sortir, Blood Meridian, tient toutes ses promesses, mais l’album ne réussit pas à égaler son prédécesseur. Dans la foulée, le groupe se sépare. Herlihy et Jones, le batteur, forment The Northwestern, alors que le reste des musiciens crée Troubles… 2 groupes qui n’auront pas réussi à faire leur trou dans l’industrie musicale. Par contre, Herlihy est, depuis, gérant d’un resto « Pidgin » qui a même eu l’honneur d’obtenir une étoile au Michelin https://www.vice.com/en/article/jpavgg/this-restaurateur-used-to-be-in-a-noughties-indie-band.
Les groupes à ranger sur la même étagère (selon Spotify)
- The Cooper Temple Clause
- Idlewild
- JJ72
- Delays
- The Electric Soft Parade
